Élodie Benoit
Vous avez déjà complètement dévié de votre trajectoire ou bien avez le goût d’expérimenter autre chose, mais vous n’en avez pas le courage? Si c’est le cas, je vous invite à lire ce texte portant sur mon cheminement.
Une brève introduction sur mon parcours
Ayant un côté artistique développé, j’ai toujours été attirée par toute forme d’art. Dès mon jeune âge, j’ai eu de forts intérêts envers la musique et la danse, ce qui m’a suivie jusqu’au cégep. Malheureusement, lors de ma première année en Théâtre musical, j’ai eu une inflammation aux cordes vocales, ce qui m’a forcée à quitter le programme et à me réorienter. J’ai donc décidé de faire un virage à 180 degrés et d’aller en Sciences de la nature puisque l’environnement a toujours été un aspect important dans ma vie. D’ailleurs, je tenais à fortifier mes connaissances sur notre monde. Ainsi, j’ai dû faire un an en Tremplin DEC afin d’intégrer le programme. Une fois admise, j’ai été absorbée par la matière. Malgré mon changement drastique de domaine, j’ai réussi à m’adapter à mon nouveau programme en mettant les bouchées doubles.

Ma découverte du monde de la coopération
En parallèle, une de mes amies m’a proposé de faire partie d’un projet de coopération internationale au Sénégal. Étant donné mes connaissances faibles en sciences humaines, je me suis dit que ce projet pourrait me faire découvrir un nouveau champ d’intérêt. En effet, mon expérience m’a ouvert les yeux et a certainement changé ma manière de voir le monde. Tout au long du projet, j’ai développé des liens avec les gens du village. Ces personnes valorisent la formation de liens rapide et ponctuelle, un aspect négligé dans la culture occidentale. À mon retour, je n’avais qu’une seule envie : en apprendre plus sur les différentes cultures et les enjeux liés à celles-ci.

Ainsi, j’ai décidé de faire partie du comité interculturel de mon cégep afin d’accueillir les étudiantes et étudiants étrangers, de les accompagner dans leur arrivée au Québec et de promouvoir la diversité en milieu scolaire. Suite au projet de coopération internationale au Sénégal et à mon implication dans le comité interculturel, j’ai réalisé que mes intérêts envers les sciences humaines étaient devenus une passion. Ainsi, j’ai décidé de réorienter mon choix de carrière à l’université pour faire un baccalauréat en Géographie afin d’éventuellement faire de la gestion de projet.
Mon envie de contribuer dans divers projets a toujours été grandissante. Donc, avec l’été passé en confinement, j’ai décidé de participer à un projet virtuel de Chantiers jeunesse avec la FAFA afin de briser l’isolement des personnes aînées en Alberta. Je dois dire que ce projet m’a fait prendre conscience de l’ampleur des possibilités d’engagements sociaux. Voulant m’investir davantage avec Chantiers jeunesse, j’ai décidé de postuler pour devenir ambassadrice. Depuis, mon implication avec l’organisme a pris un pas de l’avant.
M’impliquer à l’école et dans mon temps libre fait donc maintenant partie de mon quotidien. En effet, grâce aux occasions que j’ai vues et que j’ai décidé de prendre, j’ai découvert que partager mon temps avec les autres en réalisant un projet concret me permet non seulement de m’épanouir en acquérant de nouvelles connaissances, mais aussi d’aider les autres en bâtissant un monde meilleur.

Élodie Benoit – Ambassadrice CJ